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  • Daniel Pantchenko
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 15:26

Le 14 janvier, alors que les radios françaises diffusaient L’Azziza en hommage au néo-altermondialiste Daniel Balavoine disparu vingt-cinq ans plus tôt, le peuple tunisien congédiait son président-tyran Ben Ali qui prenait piteusement la fuite. Hier grand ami de Sarko et au secours duquel la sinistre des Étranges Affaires Alliot-Marie suggérait le recours au « savoir-faire […] de nos forces de sécurité », le voilà interdit de sol français. Samedi après-midi, dans la manifestation parisienne, où se suivaient à deux cents mètres d’intervalle cortège de gauche, d’extrême gauche et foule tunisienne, on entendait parfois ce slogan insolent : « Hier Ben Ali, demain Sarkozy ! » Et l'on voyait cet autre, brandi à côté : « Yes, we can ! » La preuve.

 

 

En ce début d’année, même si rien n’est réglé et si le combat citoyen reste difficile et douloureux, l’exemple tunisien porte l’espoir salutaire dans le monde entier, comme l'y appelaient déjà les Bérurier Noir dans Salut à toi (ici en 2006 à l’Olympia).

 

 

Quelques mois plus tard, en compagnie des Hurlements d’Léo, les Ogres de Barback reprenaient ce titre à leur manière (avant de le prolonger par un Salut à vous dédié aux femmes du monde entier). CQTC.

 



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commentaires

M
<br /> <br /> Je me souviens simplement de discours très moralisateurs dirigés<br /> contre de Shah  lorsque la France accueillait l'ayatollah Khomeini à Neauphle-le-Château. Voilà donc 30 ans que, pour les Iraniens, durent<br />  les prémisses de lumières… ça doit leur paraître bien long. Pour ce qui est de la Tunisie, je n’ai pas souvenir que beaucoup de nos compatriotes<br /> aient manifesté une quelconque opposition au régime en place avant ces quinze derniers jours. Et s’il se peut que je sois un individualiste, un adepte de la politique de l'autruche et un<br /> fataliste mais que dire alors de nos journalistes qui ont mis plus de cinquante ans pour se réveiller. Eh, oui ! Habib Bourguiba ne date pas d’hier et son enrichissement et celui de sa<br /> famille n’ont pas dérangé grand monde durant les 30 ans de son règne et que dire des mêmes 20 ans qui ont suivi avec Ben Ali. Alors, oui… je suis sans doute tout ce que vous avez dit et je me<br /> rallie à Brassens pour… vous céder le pas.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Si c'est le Brassens du "Pluriel" auquel vous faites allusion, je vous renvoie à la réponse de Ferrat via "En groupe, en ligue, en procession" ! Blague à part, pour le reste, je suis bien<br /> d'accord avec vous en ce qui concerne l'hypocrisie générale et l'indignation soudaine.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Certainement, sans aucun doute… enfin peut-être, si rien ne vient contrecarrer les espoirs du peuple tunisien. Je ne peux m’empêcher<br /> de penser à la chute du Shah d’Iran ou à celle plus récente de Saddam Hussein en Irak. Pas certain que le petit employé, le paysan, la ménagère, … qui ne faisaient pas de politique et<br /> souhaitaient simplement vivre en paix,  aient vraiment apprécié tous les bienfaits du changement. Mais ce n'est pas une fatalité alors... espérons<br /> :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Je l'ai écrit, rien n'est réglé et les dernières nouvelles (derrière quelques concessions inévitables à la démocratie) montrent que ce sont pour l'essentiel les mêmes qui restent au pouvoir. Nul<br /> doute qu'il y aura encore des jours difficiles, du sang et des larmes. Mais n'est-ce pas le prix à payer pour passer de l'ombre à des prémisses de lumière ? Et ce que vous dites sur "le petit<br /> employé, le paysan, la ménagère, ... qui ne faisaient pas de politique et souhaitaient simplement vivre en paix" me semble bien court et renvoyer justement à un fatalisme (pour ne pas dire un<br /> individualisme et une politique de l'autruche) qui a toujours beaucoup plu aux tyrans de tous poils. En revanche, je suis d'accord avec vous sur une chose : "Espérons". Mais pas les bras croisés<br /> ! En France comme en Tunisie, d'ailleurs... Bien à vous. DP<br /> <br /> <br /> <br />