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  • : Chansons que tout cela... (CQTC)
  • : Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
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  • Daniel Pantchenko
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 16:17

Ça y est, sar’kogne ! Gens du voyage, roms, immigrés… un fait divers dramatique et hop, on mélange tout. Émotion piège abscons. Solution prison. Vulgarité adroite : on vote dans deux ans, donnez-vous Le Pen d’entrer. Jean Ferrat, dont not’ bon Président a salué au soir de sa mort la liberté farouche, lui avait répondu trois ans plus tôt : « Sarkozy est un arriviste forcené qui, soi-disant, pense à la France… Ses idées sont détestables mais, avec son charisme, son parler clair, il est redoutable. » L’occasion de re(découvrir) quatre titres du chanteur plus que jamais d’actualité, à commencer par Les Nomades, de bientôt cinquante ans d’âge...

 

 

Une décennie après cette chanson sans références socio-politiques de 1962 dont elle avait écrit le texte, Michelle Senlis offrira une suite sensiblement différente à Jean Ferrat : Les Derniers Tziganes.

 

 

Lui-même avait auparavant signé seul deux variantes originales de son thème-fétiche, La Liberté est en voyage (1966) ovni jubilatoire et un brin surréaliste dans son œuvre, puis La Cavale (1969), hymne implicitement post-soixante-huitard à la liberté individuelle.

 

 
 

 

En guise de conclusion intergénérationnelle, la version remix (2008) de l’explicite Expulsez-moi des Têtes Raides souligne l’absurdité d’une politique conjuguée entre bling-bling et flic-flic. CQTC.

 

Têtes Raides – Expulsez-moi

 

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