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  • : Chansons que tout cela... (CQTC)
  • : Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
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  • Daniel Pantchenko
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...

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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 08:12
C'est une compilation du même tonneau que Chez Leprest, saluée ici il y a peu. Avec Tous ces mots terribles, 17 superbes chansons d'amour et de révolte de François Béranger nous reviennent en pleine gueule et en plein cœur, revisitées par autant d'artistes ou groupes. Du pur bonheur.



Quarante ans après mai 68, François Béranger nous manque. En même temps, de plus en plus de jeunes artistes reprennent ses chansons, lucides, combatives, truffées d'humour, insolentes pour les "gros", tendre pour les"petits". Aujourd'hui, quatre ans et demi après sa mort (le 14 octobre 2003), le groupe
Marcel et son Orchestre et Emmanuelle Béranger (la fille du chanteur) ont embringué une foule d'amis dans l'aventure. Pour en citer quelques uns, les Marcel ont choisi Magouilles blues, Sanseverino Brésils, Loïc Lantoine Y'a dix ans, Tryo Ma fleur, Raoul Petite Mamadou m'a dit, Jeanne Cherhal Rachel, Hubert-Félix Thiéfaine Tranche de vie et Gérard Blanchard Tous ces mots terribles, qu'on retrouve ci-dessous par Béranger lui-même lors d'un concert précisément enregistré à Lille, en 1998.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 10:45
Actualité aidant, l'occasion est trop belle d'accrocher au 50e article de ce blog cette chanson-phare du tandem Leprest-Didier. Des couplets vivants qui appellent un "vieux" et une "vieille" ce qu'ils sont. Pas des "seniors". Façon séniles.


"Décidément, la France d'en bas est au-dessous de tout, M. le commissaire ! Cette bande de feignasses qui veulent pas cotiser plus en vieillissant plus descendent dans la rue. Y croient quand même pas que not' bon Président va battre en retraite aux cris de : Courage, François, fuyons !" L'avenir nous le dira, en tout cas, ici c'est Romain Didier qui interprète cette chanson enregistrée par lui en 1986 (Piano public), la même année qu'Allain dans Mec.


Pour faire bonne mesure, l'un des personnages chers à Bénabar se retrouve lui aussi dans l'actualité, M. René, apparu sur l'album de 2003, Les Risques du métier. CQTC.




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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 21:32

Il y a l’art et le commerce, les images pour rêver et celles d’abord pour vendre. Les créateurs sur l’écran et les "pipoles" sur la Croisette cannoise.

 
Nougaro nous a laissé Marylin et Le Cinéma (musique de Michel Legrand) qu'on retrouve avec bonheur ici, introduit par ce vers magique : "Sur l'écran noir de mes nuits blanches".


Sept ans plus tôt, le fabuleux touche-à-tout Boris Vian, avait enregistré un joyau au gout d'enfance, Le Cinématographe.
 

 


 Et en 1999, un rien irrité par le starlettariat et le mauvais cinoche à trois sous du Festival de Cannes côté potins, Matthieu Chedid dit M enregistrait Le Festival des connes, dans son album Je dis aime. CQTC

  
 
 
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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 07:53
Devant la chasse à l'homme généralisée ordonnée par le ministre Hortefeux, des voix de plus en plus s'élèvent dans tous les milieux et la chanson prend sa part, aujourd'hui comme hier.

C'est une grande dame, Jeanne Moreau, qui conjugue âge, intelligence et présence lumineuse. Soutenant l'action du Réseau Education Sans Frontières (RESF), elle lit ici l'une des nombreuses lettres envoyées au ministre.

Jeanne Moreau lit une lettre - 1'34


De son côté, citoyen comme jamais, le groupe Têtes Raides fête ses vingt ans avec l'album Banco où figure le très explicite et mobilisateur Expulsez-moi.


Autre ton, autre génération, même combat, Michel Bühler chantait déjà en 1976 Les Immigrés, vus de sa Suisse natale. CQTC

Michel Bühler – Les immigrés - 2’37

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 06:47
Pour plus de la moitié des Français, il y a un an, l'élection de Nicolas Sarkozy portait l'espoir d'un menu riche de promesses et l'idylle semblait durable. Aujourd'hui la déception conjugue mal au ventre et mal au cœur. Bon anniversaire !

Au restaurant comme en politique, il faut toujours attentivement lire la carte, faire la part entre appellations verbeuses et fraîcheur du produit. Sinon, gare à l'indigestion façon Bénabar en 2001.

 

En amour, c'est encore plus compliqué et le Bon anniversaire frise au mieux le doux-amer. L'occasion de réécouter cette chanson d'Aznavour (1963), revisitée par Sanseverino en 2005 dans un CD deux titres au profit "de la prévention de l'illettrisme". CQTC.


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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 22:34
Revenons un instant sur la dernière prestation télévisée de not' bon Président. Quel changement ! La fête de l'humilité. "Sans doute ai-je fait des erreurs" (de forme) par ci, "C'est aussi de ma faute" par là… L'occasion de retrouver deux perles, l'une de Renan Luce, l'autre de Georges Brassens.

Renan Luce, c'est l'un des jeunes chanteurs actuels les plus prometteurs (ici), salué même aux Victoires de la musique, et dont l'album s'intitule justement Repenti.



Il se trouve que Renan consacre toujours dans ses concerts "un moment" au père Georges, qui avait lui-même écrit dès 1952 Le mauvais sujet repenti, toute comparaison avec notre hôte élyséen ayant bien entendu ses limites. CQTC.



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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 09:50
C'est devenu une chose banale, le prix du gaz vient encore d'augmenter, et l'on râle à juste titre, les stocks ayant été achetés avant l'augmentation des cours du pétrole. Mais il fut un temps, d'avant les téléphones portables, où “être abonné au gaz” frisait la promotion sociale…


Après la Libération, la joie régnait forcément et tout gazait. Le 8 avril 1946, c'était la Loi de nationalisation de l'électricité et du gaz et en 1951 on découvrait un énorme gisement de gaz naturel à Lacq. Rien d'étonnant à ce que l'inoubliable Bourvil chante alors Abonné au gaz (1955 - paroles de Bourvil lui-même, musique de Jacques Hélian et René Beaux), l'une des chansons que, petit garçon, j'ai beaucoup entendu chanter dans ma famille. CQTC.



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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 08:15
Et voilà not’ bon Président en balade en Tunisie, où il signe de juteux contrats en s’interdisant de donner des leçons sur les droits de l’homme, pendant que caritative Carla fait œuvre de bienfaisance auprès d’enfants déshérités.

Devant tant de duplicité où – selon l’expression de plus en plus adaptée – on se soucie d’abord et surtout des « droits de l’homme d’affaires », entre aviation civile, centrales nucléaires voire vente d’armes, il fallait une chanson claire et simple. C’est Sacré dollar (1963) des Missiles, un groupe au nom prémonitoire... CQTC.





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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 10:04
Jeudi soir, not’ bon Président a convoqué chez lui, à l’Elysée, cinq journalistes savamment choisis (un cas d’école typiquement français) pour délivrer sa feuille de shoot à la Nico team.  Du pur mentir vrai que la voix royale de Claude Nougaro démonte déjà à travers deux chansons superbes.

Qui peut croire sérieusement que Nicolas Sarkozy ait vraiment changé sur le fond, alors qu’il ne reconnaît guère d’erreurs que dans sa communication ? Xième promesse d’homme ivre de pouvoir et d’égocentrisme. Pour paraphraser le Je suis sous de 1963 (musique Jacques Datin), on pourra subodorer que le protagoniste ait « balancé » son « dictionnaire de frimes ».



Plus récente (2000, musique d’Yvan Cassar), la seconde chanson pointe précisément cette communication qui oblitère de plus en plus le discours politique, jusqu’à s’y substituer, à travers la Langue de bois. Un domaine où malgré son talent, l’appliqué Sarko vient semble-t-il de se prendre une certaine « bûche » auprès des Français. CQTC.



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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 22:59
On n’est jamais trahi que par les siens : coup sur coup, des médias réputés « sérieux » viennent d’annoncer la mort de deux VRP télévisuels, Philippe Manœuvre et Pascal Sevran, avant de démentir lamentablement. En son temps, Georges Brassens avait eu droit à ce genre de facétie…

Course à l’audience et aux parts de marché oblige, attisée par la concurrence de l’Internet, de tels dérapages promettent de se multiplier. En 1965, découvrant l’annonce de son décès dans un journal national, Brassens déclarait laconiquement : « C’est très exagéré ! ». L’année suivante, il répondait d’irrésistible façon en enregistrant Le Bulletin de santé. CQTC.


Georges Brassens - Le Bulletin de santé - 4'03


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