24 octobre 2007
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Plusieurs idées m'ont bien sûr traversé l'esprit pour donner un titre à ce blog. Comme j'ignore encore ce qui le nourrira précisément sinon ma passion pour la chanson et ses chemins de traverse, j'ai trouvé opportun d'utiliser celui d'un article que j'ai publié en mars dernier dans la revue Chorus, en pleine période électorale.
Depuis longtemps, la propension d'hommes politiques ou de journalistes réputés sérieux (pas plus tard que la semaine dernière, un article du Canard Enchaîné - journal que je lis très souvent avec gourmandise - ne s'intitulait-il pas "La chansonnette de Galouzeau" ?) à manier à tort et à travers cette expression m'irritent un tantinet. Qu'on le veuille ou non, cette banalisation traduit le mépris d'un art populaire et induit des comportements, des choix, des politiques et surtout une "non politique durable" d'abandon au marché, toutes étiquettes politiques confondues. Ce qui n'empêche pas les candidats et candidates de solliciter sans vergogne les chanteurs (les stars, of course) a priori de leur bord à la veille du verdict des électeurs, qu'on s'appelle Ségolène, Nicolas ou même pire. Nous y reviendrons...
En conclusion de cette brève mise en jambes (pour filer la métaphore présidentielle), je ne vois rien de mieux que ces quelques "mots terribles" de l'ami François Béranger (il nous a quitté le 14 octobre 2003) déjà utilisés dans l'article évoqué et extraits d'un formidable "Béranger par lui-même", publié dans le numéro 46 de Chorus, en décembre 2003 :
"Il y a cette femme, en Somalie, berçant son enfant, squelettique, qui va mourir de la connerie des hommes... Et elle lui chante une chanson ! Tout finit par des chansons."
Notes (musicales) :
François Béranger a sorti deux ultimes albums remarquables : l'un de chansons personnelles, Profiter du temps (en 2002), l'autres de reprises de Félix Leclerc, qu'il avait tant aimé et "imité" à ses débuts, 19 chansons de Félix chantées par Béranger (en 2003). Et pour ceux qui voudraient s'offrir un beau "rattrapage", un long box réunissant 3 CD et un DVD est paru à l'automne 2004 : Le vrai changement, c'est quand ? Le tout chez Futur Acoustic.
Depuis longtemps, la propension d'hommes politiques ou de journalistes réputés sérieux (pas plus tard que la semaine dernière, un article du Canard Enchaîné - journal que je lis très souvent avec gourmandise - ne s'intitulait-il pas "La chansonnette de Galouzeau" ?) à manier à tort et à travers cette expression m'irritent un tantinet. Qu'on le veuille ou non, cette banalisation traduit le mépris d'un art populaire et induit des comportements, des choix, des politiques et surtout une "non politique durable" d'abandon au marché, toutes étiquettes politiques confondues. Ce qui n'empêche pas les candidats et candidates de solliciter sans vergogne les chanteurs (les stars, of course) a priori de leur bord à la veille du verdict des électeurs, qu'on s'appelle Ségolène, Nicolas ou même pire. Nous y reviendrons...
En conclusion de cette brève mise en jambes (pour filer la métaphore présidentielle), je ne vois rien de mieux que ces quelques "mots terribles" de l'ami François Béranger (il nous a quitté le 14 octobre 2003) déjà utilisés dans l'article évoqué et extraits d'un formidable "Béranger par lui-même", publié dans le numéro 46 de Chorus, en décembre 2003 :
"Il y a cette femme, en Somalie, berçant son enfant, squelettique, qui va mourir de la connerie des hommes... Et elle lui chante une chanson ! Tout finit par des chansons."
Notes (musicales) :
François Béranger a sorti deux ultimes albums remarquables : l'un de chansons personnelles, Profiter du temps (en 2002), l'autres de reprises de Félix Leclerc, qu'il avait tant aimé et "imité" à ses débuts, 19 chansons de Félix chantées par Béranger (en 2003). Et pour ceux qui voudraient s'offrir un beau "rattrapage", un long box réunissant 3 CD et un DVD est paru à l'automne 2004 : Le vrai changement, c'est quand ? Le tout chez Futur Acoustic.