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  • : Chansons que tout cela... (CQTC)
  • : Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
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  • Daniel Pantchenko
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 23:03
Bad gag, comme on l’écrivit au début de la guerre en Irak. Dimanche, le futur ex-Président américain s’est fait jeter des « A bas Bush ! » dans la tronche ; du coup, notre sous-réformant Darcos a reculé, pris d’une trouille maxi mômes. Chez nous beaucoup trop d’étudiants portent encore des Doc Martens !


A n’en pas douter, not’ bon Président (Sarkos) lui a fait comprendre que la fièvre grecque pourrait bien devenir contagieuse, surtout en pleine crise mondiale. Bref, l’occasion est trop belle de dédier aux uns et aux autres une chanson sur mesure du Stephan Reggiani de 1971 (musique de Jean Fredenucci) : A côté d’mes pompes. CQTC.


Stephan Reggiani - À côté d’mes pompes - 3’01

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 16:31
Semaine banale en Sarkozye ordinaire : entre un discours moralisateur de not’ bon Président et une demi-heure de lèche l’écharpe avec le dalaï-lama, la police alpague un journaliste au petit matin et lâche ses chiens dans les classes, la justice veut foutre les douze ans au trou et nettoie au karcher ces salauds de moins que rien qui ont que DAL…


La moitié de cela se produirait ailleurs, on crierait au totalitarisme ; dans le pays des droits de l’homme, la banalisation gagne et la mémoire raccourcit. Pourtant, ces atteintes aux libertés minimales ne datent pas d’hier et en 1975, le grand Jean-Roger Caussimon, pote de Ferré et auteur d’exception, sortait un disque poignant, Il fait soleil avec ce terrible Bordel à cul, sur une musique de Francis Livon.



Dans le même album, Les Milices (moins réussie - à mon sens - au plan musical par Eric Robrecht) enfonce prémonitoirement le clou. CQTC.



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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 15:46
Ne traquez plus l’idée géniale du cadeau pour les fêtes, le nouveau Leprest sort aujourd’hui avec un titre au ton éloquent : Quand auront fondu les banquises. En même temps, ce disque se révèle très différent des précédents.


Petit préalable. Sur ce site, la règle est d’accrocher des chansons à l’actualité et à l’Histoire. Comme toute règle qui se respecte, elle a ses exceptions, qui prennent d’autant plus de valeur ; jusqu’à présent, elles se sont appelées François Béranger et surtout Leprest. Le premier nous a quittés, le second nous revient après de sérieux problèmes de santé et de fait, une écriture plus âpre, où la vie – dont la mort est consubstantielle – tisse ses finesses profondes, son lot d’amour, de tendresse et de désillusion. La voix faillible mais remarquablement gérée par le chanteur, son arrangeur (Romain Didier, qui a signé sept des quatorze mélodies) et son réalisateur-producteur (Didier Pascalis), Leprest entretient une espèce de dialogue avec ses proches et quelques autres auxquels il dédie ses chansons, ici mouillées de cuivres. Il la joue mélanco (Les Tilleuls), higelinesque (Nananère), frangin céleste (Pauvre Lélian), humour froid (Quand j’étais mort), amoureux (Bow window), philochose (J’habite tant de voyages, en duo avec Jamait), passeur d’âme (On leur dira). Bref un album d’un abord moins immédiat, mais dense, d’une beauté grave qui donne à réfléchir sur soi-même, sur ce qu’il nous reste d’important à faire aussi vrai que nous sommes tous « de passage ». CQTC.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 09:53
Après le pitoyable spectacle « socialiste » de Reims, où la Sego et les egos ont éclairé le tréfonds de leurs progrâmes, Jaurès a encore pris un mauvais coup et la « Merveilleuse gauche française » d’hier semble renaître comme aux plus beaux jours.


Dans Les Marquises (Ségolène et Martine ?), son ultime album de 1977, Jacques Brel égraine la douloureuse complainte historique à l’obsédante question : « Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? » A Reims, ladite question, on ne se l’est visiblement pas posée, lors de la nuit des seconds couteaux.



Pauvre Bertrand qui a explosé en vol, il mérite bien une réflexion aznavourienne ; comme les autres quart de finalistes, il s’y voyait déjà, mais là, c’est râpé (façon G Kill) !



En fait, cette Merveilleuse gauche française ne date pas d’hier, comme nous le rappelle cette chanson de quarante ans d’âge (effectivement datée, mais opportune) de Guy Bontempelli. CQTC.

Guy Bontempelli – Merveilleuse gauche française - 3'13

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 23:31
Suite et fin du triptyque américain avec à nouveau l’ami Claude Nougaro et une autre chanson superbe de l’album Nougayork de 1987. Un titre éminemment symbolique, au bas mot, des décisions fortes que devra prendre le futur Président pour répondre à l’espoir suscité : Il faut tourner la page. CQTC.




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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 23:32
Super les boys and girls, bravo pour la leçon ! Reste qu’après les belles paroles et les enthousiasmantes images, la B.O. du film à venir soit à la hauteur. Toutes proportions gardées, les gueules de bois populaires françaises post-urnes incitent à réfléchir, de degaullitude en miterrandaille et autre sarkozyguerie.


Bref, Obama ayant été préFér(r)é, c’est l’occasion rêvée de réentendre l’irrévérencieux Ils ont voté que le père Léo enregistra en 1967 et qu’il modifia légèrement au gré des avatars politiciens de la République. Voici d’abord son interprétation de 1969 à Bobino.



Et dans cette version plus récente, la variation la plus spectaculaire arrive à la place du « jour de gloire », précisément en vedette américaine.

 
Le texte reproduit dans le Testatement phonographe de Ferré (Plasma, 1980) comporte un couplet introductif supplémentaire :

  
    A leur chanter des tas d’chansons
    Dies irae et tout’ la clique
    Les morts en vein’ de migration
    Se sont levés avec des triques
    Ils sont allés au cinéma
    Voir la symphonie Pathétique
    On dit qu’ils n’ont pas aimé ça
    Les morts n’aiment pas la musique

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 11:02
Certes, bien que notre Bayrou du Béarn paraisse parfois  gauchiste par rapport à Obama, celui-ci n’est pas Chirac ; mais certains Américains ne voteront-ils pas pour lui par défaut comme les Français l’ont fait devant le danger Le Pen ? Pour ma part, j’ai choisi, je renouvelle ma confiance à l’ami Claude.


En 1987, après avoir été « viré » sans ménagement de la maison de  disques Barclay, Claude Nougaro rebondit de magnifique façon en ramenant de New York un album dont la chanson éponyme, Nougayork, constitue un véritable coup de poing.




Sur ce même disque, figure une de ces savoureuses mini comédies musicales dont le Toulousain a le secret, hommage conjoncturel involontaire à notre tourmentée Caisse d’Epargne : Un écureuil dans Central Park. CQTC.


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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 09:48
Hier, not’ bon Président - qui ne chôme pas - s’est décentralisé dans les Ardennes pour prononcer « un discours très attendu » où il a annoncé la création de 100 000 contrats aidés supplémentaires… Le chiffre m’a fait penser au grand Félix, le bla-bla à Coluche.


En 1972, dans l’album L’Alouette en colère, le québécois Félix Leclerc enregistrait une chanson terrible, Les 100 000 façons de tuer un homme, qui s’achève ainsi :

« Non vraiment je reviens aux sentiments premiers
L'infaillible façon de tuer un homme
C'est de le payer pour être chômeur
Et puis c'est gai dans une ville ça fait des morts qui marchent ».

Le miroir aux alouettes permanent brandi aux salauds d’pauvres par Sarkozy and co ne mériterait guère que des noms d’oiseaux, alors autant en rigoler avec Coluche qui savaient combien Les Discours en disent long. CQTC.


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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 22:58
Vous l’avez peut-être remarqué, depuis le début de ce mois d’octobre, ce blog ne rebondit sur l’actualité qu’une fois par semaine, et le dimanche. Manque de temps oblige, ce sera sans doute comme cela jusqu’aux vacances d’été.


Histoire de marquer le coup, voici deux chansons inspirées par ce jour, souvent beaucoup moins joyeux qu’on le souhaiterait, avec d’abord le poignant Dimanche (Caresse-moi) du premier album De verre en vers (2003) de Jamait.


Plongée ensuite un demi-siècle en arrière avec le mythique Je hais les dimanches (paroles de Charles Aznavour, musique de Florence Véran) que créa Juliette Gréco (Grand Prix de la Sacem en 1954), puis Piaf qui l’avait d’abord négligé. CQTC.



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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 22:17
Il n’y a pas si longtemps, beaucoup de parents rêvaient pour leur progéniture d’emplois stables, solides, sérieux. Et dans une banque, par-dessus le marché ! Pas des trucs de gugusses risqués, de comédiens, de chanteurs…


Alors histoire de remettre un peu les guichets à l’heure (pour lesquels, on trouve tout d’un coup, tiens donc, des dizaines de milliards !), mieux vaut cultiver le jeu de maux et réécouter une vieille chanson superbe du Maxime Le Forestier de 1975, quand Cabu lui avait dessiné une pochette maison en noir et blanc. CQTC.


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