Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
Lorsque j’ai créé ce blog, il y a dix ans (et un jour), voici ce que j’écrivais :
« Plusieurs idées m'ont bien sûr traversé l'esprit pour donner un titre à ce blog. Comme j'ignore encore ce qui le nourrira précisément sinon ma passion pour la chanson et ses chemins de traverse, j'ai trouvé opportun d'utiliser celui d'un article que j'ai publié en mars dernier dans la revue Chorus, en pleine période électorale.
Depuis longtemps, la propension d'hommes politiques ou de journalistes réputés sérieux (pas plus tard que la semaine dernière, un article du Canard Enchaîné - journal que je lis très souvent avec gourmandise - ne s'intitulait-il pas "La chansonnette de Galouzeau*" ?) à manier à tort et à travers cette expression m'irritent un tantinet. Qu'on le veuille ou non, cette banalisation traduit le mépris d'un art populaire et induit des comportements, des choix, des politiques et surtout une "non politique durable" d'abandon au marché, toutes étiquettes politiques confondues. Ce qui n'empêche pas les candidats et candidates de solliciter sans vergogne les chanteurs (les stars, of course) a priori de leur bord à la veille du verdict des électeurs, qu'on s'appelle Ségolène, Nicolas ou même pire. Nous y reviendrons... »
J’y reviens certes beaucoup moins (à peine sept fois en 2016 et quatre cette année pour l’instant) depuis que je suis installé à Bordeaux, retraité amateur soucieux de prendre davantage Le Temps de vivre (salut Georges, le soixante-huitard) et de me consacrer à des choses plus personnelles, dont l’écriture de livres essentiellement autour de la chanson. À suivre donc, si ça vous chante, sans garantie de rythme ni de risques de grands écarts... CQTC.
* Dominique Galouzeau de Villepin, ex Premier ministre de Jacques Chirac, mis en examen le 27 juillet 2007 dans l’affaire Clearstream.