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Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...

La paresse du Romain et l’aloi du Marchet

Mon premier s’appelle Romain Dudek, mon second Florent Marchet, et mon tout donne une fibre de chanson éminemment actuelle, à la fois très musicale, impliquée, citoyenne et non didactique.

A l’automne 2006, le dieppois Romain Dudek sortait son quatrième album (double) au titre implicite, Poésie des usines. La chanson éponyme y évoquait l’affaire de Palace Parfum (en 2002), usine dont le patron avait déménagé les machines pendant que les ouvriers prenaient leurs congés de Noël. Romain y chantait également Salaud d’pauvres et Bernadette n’aime pas les enfants, crime de lèse-Chiraquie, qui lui valait trois jours de coupure de son site Internet. Aujourd’hui, notre « utopiste qui ne transige pas sur les principes » relance la donne avec Paresseux.


De son côté,
Florent Marchet raconte des tranches de vies quotidiennes avec la fluidité précise d’un Souchon. Après Gargilesse (2004) et l’album concept Rio Baril (2007) explicitement enracinés dans son Berry natal, Florent « vitupère l’époque » (selon l’expression d’Aragon) à travers un livre-CD, Frère Animal (Editions Verticales/Gallimard), conçus avec l’écrivain Arnaud Cathrine qui y chante ainsi que Valérie Leulliot.




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