Semaine banale en Sarkozye ordinaire : entre un discours moralisateur de not’ bon Président et une demi-heure de lèche l’écharpe avec le dalaï-lama, la police alpague un journaliste au petit matin et lâche ses chiens dans les classes, la justice veut foutre les douze ans au trou et nettoie au karcher ces salauds de moins que rien qui ont que DAL…
La moitié de cela se produirait ailleurs, on crierait au totalitarisme ; dans le pays des droits de l’homme, la banalisation gagne et la mémoire raccourcit. Pourtant, ces atteintes aux libertés minimales ne datent pas d’hier et en 1975, le grand Jean-Roger Caussimon, pote de Ferré et auteur d’exception, sortait un disque poignant, Il fait soleil avec ce terrible Bordel à cul, sur une musique de Francis Livon.
Dans le même album, Les Milices (moins réussie - à mon sens - au plan musical par Eric Robrecht) enfonce prémonitoirement le clou. CQTC.