Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
Ce soir, Anne Sylvestre chante au Printemps de Bourges. Au théâtre Jacques Cœur. C’est complet. Comme toujours. Anne, on ne l’avait pas conviée à ce festival depuis 28 ans, depuis le 10 avril 1988, pour Gémeaux croisées en compagnie de Pauline Julien. Six années plus tôt, elle avait dû jouer deux soirs et dès le deuxième Printemps, en 1978, elle enflammait un public du chapiteau qui s'en rappellerait...
C’est ce moment-là que j’ai eu envie de rappeler dès l’avant-propos » de la biographie qu’elle m’a inspirée et qui est parue en octobre 2012 : « Textes ciselés, mélodies lumineuses, voix habitée, Anne Sylvestre a commencé à me faire rire et pleurer un jour du Printemps de Bourges 1978. Et je n’étais pas seul, quelque quatre mille filles et garçons, jeunes pour la plupart, manifestaient le même enthousiasme, éprouvaient la même émotion que moi. Depuis ce jour, non seulement Anne a continué d’emballer son monde, mais elle n’a jamais marqué d’arrêt dans sa carrière, jamais fait son retour comme ont pu le ressasser par facilité et inconséquence ordinaires, les médias, télévision hexagonale en tête, qui ne lui a octroyé qu’une pincée d’émissions significatives en cinquante-cinq ans. Ce livre s’attache donc à montrer la continuité d’un parcours et d’une œuvre (« tout s’mélange », chante-t-elle) sans équivalents pour une femme dans la chanson française… » À mes yeux, l'une des plus belles chansons de son dernier album, Pour un portrait de moi, prolonge le sublime Un mur pour pleurer de 1974.
Anne a apprécié mon travail de biographe. Elle m’a fait l’honneur et l’amitié de participer à de nombreuses signatures. Je ne serai pas ce soir à Bourges, mais d’autres dates sont prévues et je les indiquerai bien entendu sur mon site à la rubrique Actualité, dédicaces (je peux également envoyer ce livre par voie postale, sur demande). CQTC.