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Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...

Au bonheur d’un « Bar à Jamait »

Depuis un premier cru en 2007 à Dijon, le Bourguignon Yves Jamait sert la chanson trois à quatre fois par an sur un plateau, avec des copines et des copains de scène pas tristes. Les 18 et 19 janvier, Aldebert, Bernard Joyet, Daniel Fernandez, Anne Sylvestre, Agnès Bihl, Gérard Morel, Gilbert Laffaille et Nathalie Miravette se retrouvaient à Saulieu (Côte d’Or), à l’invitation de l’ALCCP (Association Loisirs et Culture du Canton de Précy sous Thil) au côté de leur ami Yves, plus en forme que jamais…

 BaJ-Saulieu.jpg

 

Hôte chaleureux et drôle doublé d’un efficace Monsieur Loyal, le loustic partageux imprime un esprit très particulier à ce « Bar à Jamait », à la fois semblable et différent à chaque cuvée. Au fil de la soirée, il reprend des titres de ses quatre albums (de C’est pas la peine et Y en a qui… à C’est beau les filles et Même sans toi) seul avec ses musiciens (Samuel Garcia, piano, accordéon ; Jérôme Broyer, guitare ; Yvon Chery, basse ; Marquito, batterie) ou en compagnie de ses invités, également sur leurs propres chansons. Le tout ici ponctué de moments franchement rigolards avec les irrésistibles Morel, Joyet et Miravette associés. Puisse le petit compte-rendu filmé que je vous propose (régler la « qualité » maximale, sur You Tube) vous inciter à aller voir par vous-même.  Le « Bar à Jamait », c’est trois heures de bonheur, convivialité, émotion et professionnalisme à la clé. Regardez, écoutez, le public est aux anges.


 

À Saulieu, le « Bar à Jamait » se terminait en apothéose sur la reprise collective des Gens qui doutent d’Anne Sylvestre, invitée quasi-permanente de l’événement. Dans la biographie que je lui ai récemment consacrée (« Et elle chante encore ? ») chez Fayard, Yves Jamait raconte : « Quand je l’ai invitée la première fois au Zénith de Dijon, elle faisait son “jubilé”, et j’ai croisé Jean-Michel Boris [ancien directeur de l’Olympia],qui m’a dit : “Anne Sylvestre, cinquante ans de jubilé et même pas une victoire ! Une honte !” C’est ce que je ressens profondément ! » Vendredi 8 février auront lieu les prochaines soi-disant « Victoires de la Musique ». Cherchez l’erreur… (CQTC)


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