Mardi 13 mars, ultime salut à l’ami Claude Vinci, deux ans jour pour jour après le décès de Jean Ferrat. Deux artistes passionnés de chanson et de poésie, deux hommes chaleureux et intègres qui ont partagé tant de luttes et d’espérances. En la vie, en la jeunesse aussi. La jeunesse qui prend soudain le relais magnifique par la détermination, l’intelligence et la dignité poignante d’une petite Alma d’au-delà des âges. Dix minutes d’humanité façon « Indignez-vous » d’un autre « jeune », dix petites minutes (non, ce n’est pas long !) de beauté rare.
En 1965, Jean Ferrat chantait d’ailleurs La Jeunesse, sur un texte de Georges Coulonges.
Il chantait également, un titre déjà présent sur ce blog, En groupe en ligue en procession, et c’est lors d’une manif (des années 80 ?) que j’ai photographié Claude Vinci et Francesca Solleville. Le court document audio que j’ajoute date de septembre 2010 ; pour la sortie de ma biographie de Jean Ferrat, j’avais organisé une petite présentation publique en invitant les personnes qui m’avaient confié leur témoignage. Et Claude m’a laissé sur mon répondeur téléphonique ce message que je ne suis pas près d’oublier. Parole de « Panpan », comme il m’a encore appelé, la dernière fois que je l’ai vu, il y a trois semaines…