Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
Outre l’incontestable exercice de démocratie qu’a suscité cette initiative, nous sommes quelques mal-élevés à penser que son grand mérite est de nous avoir offert un bonheur immédiat, effectivement « primaire » : celui de voir la « gueule », dépitée, des responsables de la majorité, à l’image de Copé à la télé, littéralement téléscopé. Après, il reste à espérer que le PS ne ressemble plus à cette Merveilleuse gauche française que chantait Guy Bontempelli, il y a plus de quarante ans.
Sur le fond, on peut encore s’interroger puisque celui qui semblait « le plus à gauche » a voté explicitement pour « l’impétrant » qui l’était le moins, tout en ne donnant pas de consignes officielles ! Nous les mal-élevés, on appelle ça une tartufferie petite montebourgeoise, qui invite à observer comment les parts de fromage seront distribuées le moment venu.
Un succès flou !
Quitte à aggraver notre cas ou suggérer que PS signifie d’abord « pour sourire », nous nous permettons de faire phonétiquement remarquer qu’entre Aubry et Hollande, nous n’avions même pas le choix entre fromage et dessert mais entre fromage et fromage. Gamins, nous appelions le Hollande « croûte rouge », ce qui suggère que l’intérieur ne l’est pas et n’incite guère les citoyens de gauche à relever le front. Tant pis ! comme diraient ces diables (bien rouges, eux) de Wriggles. CQTC.