Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
L’ami Georges nous a quittés il y a quelques jours et nous sommes nombreux à nous sentir orphelines et orphelins de ce sage conjuguant les arts de vivre et la « révolution permanente ». Ne pas confondre l’artiste idée de paresse et la fainéantise ordinaire des médias pressés de fourguer à tout va un arbre au détriment de la forêt. Le chanteur lui-même, il y a tout juste quarante ans, invitait à se poser quelques autres questions (en compagnie de la journaliste Mariella Righini), et en l’occurrence, aussi formidable que soit Le Métèque, l’œuvre de Georges Moustaki recèle tellement d’autres merveilles.
Ce court article vise juste à susciter l’envie de la revisiter tranquillement, l'œuvre, au prétexte de cet extrait d’entretien que j’avais eu avec lui au printemps 1986, alors qu’il se préparait à donner dix-neuf concerts dans quinze salles parisiennes. Une manière de pratiquer « le métier » autrement. Encore un voyage, sa signature existentielle en quelque sorte. CQTC.
Lazy blues (1984)