Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
Ces inondations récentes perpétrées par cette saloperie de mer, c’est « un drame incompréhensible » a dit le chef de l’État (alors qu’un rapport de la Direction Départementale de l’Equipement de Vendée annonçait tout depuis 2007) ; au salon de l’agriculture qu’il n’a pas inauguré, il s’est NRV : « L’environnement, ça commence à bien faire ! » Sa hauteur de vues marque sa rupture avec un Chirac qui « flattait le cul des vaches » ; not’ bon Président caresse visiblement d’autres projets beaucoup plus lunaires, lorsque qu’il accueille dans le même temps son homologue russe à l’Élysée…
Cet « incompréhensible » là est indigne du premier personnage de la République (sans doute vert de rage à l’idée de la marée électorale annoncée) ; de « vulgaires » chanteurs tiraient depuis longtemps, génération après génération, la sonnette d’alarme. Comme Louis Chedid, dans l’album Un ange passe (2004) avec Si madame nature a les nerfs.
Vingt-quatre ans plus tôt, Claude Nougaro lançait ce terrible et éloquent Assez !, qui n’a pas pris une ride, malheureusement.
Et déjà en 1961, sous la plume de Claude Delécluse, Jean Ferrat s’inquiétait pour les génération futures (« Que restera-t-il sur la terre / Dans cinquante ans ? », c’est-à-dire aujourd’hui) en chantant Restera-t-il un chant d’oiseau ?
Il se trouve que ces trois « incompréhensibles » chansons (et pas mal d’autres) sont embarquées dans la balade chansonnière VIVRE COMME ON SÈME – l’écho logique de la chanson (conférence chantée), que nous avons créée avec Julie Rousseau. CQTC. Pardon, CCulTC, messieurs les Présidents…