Voici, plus que jamais, le moment venu de prêcher la docte parole électoraliste. De donner des gages sans trop le dire : « des gages », « des gages », ça sonne sec ces temps-ci et ça pourrait suggérer des idées t’arabiscotées au vulgaire. Not’ bon (encore) président flatte le cul des sondaches et honnit soudain toute « détestation » ; son (pas encore) challenger socialo de rose réaffirme son Fonds Minimal Idéologigue. Entre Anne, Sourire et Odeurs, deux chansons leur collent assez bien…
Sans mettre pour autant tous les hommes politiques dans le même pas niais, ces deux-là (accessoirement avocats d’affaires) ont pour le peuple un amour quotidien si éthéré (genre « mon éther ») que Ça n’se voit pas du tout, comme le chante l’effrontée Anne Sylvestre dans son superbe album Partage des eaux de 2000.
Bien évidemment, à l’attention particulière de DSK, Frère Dominique, en croisière mondiale pour nous sauver de nous-mêmes, l’immortel cantique de Sœur Sourire (1963) s’imposait ; comme « l’argent n’a pas d’odeur », cette version RamonPipiesque de la fin des années 70 permet d’en rajouter une louche… CQTC.