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  • : Chansons que tout cela... (CQTC)
  • : Au cœur et autour de la chanson francophone, encore si méprisée des gens de pouvoir et de médias, alors qu'elle est vivante comme jamais au quotidien et dans l'Histoire en marche...
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  • Daniel Pantchenko
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...
  • Journaliste, surtout au trimestriel Chorus. Auteur de biographies : Charles Aznavour en 2006 (avec Marc Robine), Jean Ferrat en 2010, Anne Sylvestre en 2012, Serge Reggiani en 2014. « Léo Ferré sur le Boulevard du Crime » en 2016. Intervenant sur la chanson : formation, stage, conférences, rencontres-débats...

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 09:18
Qu’elle soit porcine, mexicaine ou A (comme le livret, lui-même bien malade), la grippe a été fort utile comme anesthésiant médiatique inopiné en ce mois de mai revendicatif tous azimuts dans la Sarkozye. Après le pis dément de la vache d’hier, l’avenir nous dira si la pandémie franco d’import subodorée n’aurait pas accouché d’un bach(el)otage excessif. Cela m’a suggéré deux cochonneries chansonnières et un bonus exotique.


En 1995, dans son album Chante aux Halles, Juliette reprenait un titre explicite, Tout est bon dans l’cochon, enregistré quelques années auparavant à Toulouse avec des amis (Bernard Joyet, Bruno Ruiz…) qui avaient prêté leur plume à un disque  collectif : Un porc exporc.




En 2005, tonalité un brin surréaliste à la clé, l’insaisissable Dick Annegarn glissait 3 petits cochons dans Plouc. Et la guerre avec (l'extrait dure 30", vous pourrez écouter l'intégralité en cliquant sur Pop Up, en bas à droite).


  
Enfin en 1962, le « fantaisiste » Marcel Amont servait à merveille un texte de Jacques Plante mis en musique par Charles Aznavour : Le Mexicain. CQTC.


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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 07:37
Quoi de plus symbolique que d’écrire le centième article de ce blog un 1er mai ! Le souci, fête du travail oblige, de faire court. Et d’abord, pour laisser la place à une vidéo décapante à la fois pur jus 2009 et héritière des chants révolutionnaires de 1890-91.



Histoire d’élargir le propos à l’ensemble du mois (qui pourrait chauffer cette saison !) comment résister au plaisir de retrouver le fantastique Claude Nougaro dans son Paris mai de 1968, qui connut quelques soucis avec la censure ?



Avec pour la bonne douche, l’irrévérence poétique viscérale d’Hubert-Félix Thiéfaine via son Joli mai, mois de Marie, de l’album Défloration 13 de 2001. CQTC.



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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 08:44
Rendez-nous Laurel et Hardy, ces deux-là ne sont décidément pas drôles ! Porte-flingues des basses paroles de l’UMP, l’un cultive surtout le mensonge, l’autre la bêtise, chacun jouant sans vergogne sur les deux tableaux. Ils nous donnent au moins le plaisir de retrouver Clarika et Brel.


Rond, patelin, jésuite onctueux à l’extrême, Xavier Bertrand est prêt à justifier toutes les promesses et les agitations de son omniPrésident de patron. Comme lui, à quelques jours d’intervalle, tartiner tout et son contraire ne lui fait pas peur. Je mens, le titre de la superbe chanson de Clarika (en 2005), lui correspond parfaitement, bien qu’un politicien de cette espèce ne mérite pas un tel cadeau.


Qualifié de « roquet » par Laurent Joffrin le rédacteur en chef de Libération, Frédéric Lefebvre (porte parole de l’UMP) pointe ordinairement dans le grossier, l’insinuation, le mercenariat idéologique musclé. Lui non plus ne mérite pas cette chanson de 1957 magistralement interprétée par Jacques Brel, mais son titre, L’Air de la Bêtise, lui va si bien… CQTC.




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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 17:27
Chassez le naturel de classe, il revient au galop. Not’ bon Président aime bien ramener le petit peuple à sa place : après le « racaille » banlieusard façon 2005, le « casse-toi pauv’con ! » agricole de 2008, voici à présent le « voyou » syndical à l’intention des ouvriers… L’occasion de se souvenir d’un bon vieux Brassens (revisité par Renaud) et de remettre les pendules à l’heure (suisse) avec Michel Bühler.


Alors que les médias glosent de « séquestrations » de patrons, voire de « prises d’otages » (ce lieu commun des nuls), il est bon de rappeler qu’en avril 2007 - donc hier -, le même Sarkozy lançait des filets inverses : « Quand on a recours à la violence, ce n’est pas pour se distraire, ce n’est pas pour nuire à autrui, c’est parce qu’on est profondément désespéré. Je ne mets pas et je ne mettrai jamais sur le même plan la colère des pêcheurs qui ne veulent pas mourir et la violence gratuite des fraudeurs et des voyous. »


Entre mensonges et insultes réitérés, Sarko rêve-t-il de devenir encore plus Vulgaire que son triste collègue Berlusconi ? Les couplets de l’incorrect Bühler vont de toute façon comme un gant à la société sans âme qu’ils régentent, l’un comme l’autre. CQTC.



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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 14:53
Toute règle méritant ses quelques exceptions, dans ce blog les miennes s’appellent Allain Leprest et Julie Rousseau, à la différence près que si j’ai dédié  une chanson au premier (Même l’hiver), j’en ai carrément écrite une avec la seconde (en écoute ci-dessous) que vous pourrez apprécier les mercredis et jeudis, du 1er au 23 avril à L’Essaïon (voire  le 21 avril aux Trois Baudets ou le 29 mai à La Manufacture Chanson).


Car si elle possède une voix superbe, Julie est d’abord chez elle en public. En douceur. Belle de scène. Biberonnée au piano classique, entrée en chanson aux ACP (Ateliers Chanson de Paris) de l’ami Christian Dente trop tôt disparu, interprète maligne de Brassens au sein du trio JOB, membre du groupe vocal La Tangente, stagiaire remarquée des Rencontres d’Astaffort chères à Cabrel, lauréate du Prix Vive la reprise en 2007. Avec un répertoire personnel qui s’affirme. Qui s’affine. Entre l’intime et le réel, l’humour et le sensible. À l’instar de cette Cour des grands qui lui ressemble. CQTC.

Julie Rousseau - La cour des grands - 2’25

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 09:53
Ça y est, le Chorus de printemps est arrivé ! Plein comme un œuf (Pâques approche) et d’une diversité toujours sans égale sur la chanson française et francophone, toutes générations confondues.

Marcel Les Ogres et Tryo Kétanou, voilà le titre au petit air de famille qu’on aurait pu donner à ce numéro où la chanson citoyenne et festive prend une place particulière, à commencer par un « Gros plan » sur Le phénomène Tryo en couverture de la revue. Rencontres colorées donc avec Les Ogres de Barback, Marcel et son Orchestre, La Rue Kétanou, mais aussi avec Yvan Dautin, Amancio Prada, Michel Bühler, Nagui, Thierry Lecamp… assorties d’un dossier de fond sur Serge Lama, d’une immersion « maison » chez Juliette Gréco pour l’enregistrement de son nouvel album, d’un reportage enneigé au festival de Risoul, d’un « duo d’artistes » francophone Dominique A / Saule, d’une enquête autour du trio Prix Charles Cros / Constantin / Victoires de la Musique (À quoi servent les prix ?), de chroniques de disques, de portraits (Debout sur le Zinc, Marianne Feder, Eddy (La) Gooyatsch, Bertrand Soulier, Guillaume Cantillon…), de « billets » signés Claude Lemesle, Serge Dillaz, Jean-Michel Boris… et d’une foule d’infos en tous genres.


Bref, un Chorus auquel j’invite les amoureux de chanson à s’abonner en ces temps tourmentés pour la presse écrite, avec comme chaque trimestre, le soutien implicite de la voix d’Aznavour. CQTC.



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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 14:18
C’est drôle, Allain chante à Paris le 11 avril dans l’une des nouvelles salles importantes désormais pour la chanson, l'Alhambra, et je me rends compte que c’est la onzième fois qu’il figure dans ce blog. Ne le ratez pas, d’autant qu’il aura en première partie une jeune femme drôlement tendre et explosive : Claire Lise. Tout cela valait bien pour vous accueillir le retour de la voix céleste de Claude Nougaro.


Claude Nougaro avec D.P. – juillet 2002 - 1’18


Il y a trois mois, je saluais ici la sortie du formidable disque d’Allain Leprest, Quand auront fondu les banquises, en soulignant sa beauté âpre, sa beauté grave qui donne à réfléchir sur soi-même, sur ce qu’il nous reste d’important à faire aussi vrai que nous sommes tous « de passage ». Je soulignais aussi l’impact émotionnel sans frime de la voix faillible du chanteur, remarquablement gérée par lui-même, par son arrangeur-compositeur Romain Didier et son réalisateur-producteur Didier Pascalis, de Tacet Productions, qui organise ce concert. En guise d’avant-goût, voici la chanson éponyme de l’album.



À la différence de l’inoubliable soirée Chez Leprest  du Bataclan de l’an dernier, où de nombreux artistes étaient présents, Allain donnera un récital complet en compagnie de ses musiciens. On nous promet cependant des surprises, la première s’appelant sans doute pour beaucoup Claire Lise, une jeune femme bien dans son époque, drôle, tendre, énergique, un brin provocatrice, et douée mine de rien d’une sacrée voix. Sur son myspace, elle s’est faite un très chouette « Cinéma » avec sa webcam ; avant d’y aller jeter un œil et une oreille, écoutez déjà sa Chanson érotique. Un vrai bonheur. CQTC.


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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:49
Il y a la godasse et le Godin. Avant le lancer irakien à la petite semelle, il y a eu le « mieux vaut tarte que jamais » à la Belge, moins risqué en démocratie mais très gonflé quand même, et qui mérite bien un Félix du Québec et un tour du monde…


Il y a des jours où ils nous sortent par les yeux à force de les voir et de les entendre à la radio et à la télé. Alors quand leur suffisance se prend une tarte dans la tronche, on se sent vengé, Zorro est arrivé. Historiquement, il s’appelle Noël Godin dit Georges Le Gloupier, il est Belge et pratique l’exercice depuis quarante ans. Lors de chaque « attentat », il crie « Gloup ! Gloup ! » et ajoute un alexandrin de circonstance : « Entartons, entartons le chancre aux chansons ! » pour Pascal Sevran ; « Entartons, entartons les sarkochiants couillons ! » pour Doc Gynéco ; « Entartons, entartons les cracks nauséabonds ! » pour Nicolas Sarkozy, ci-dessous, en 1997, à Bruxelles.



À ce petit bonheur (on n’imagine pas ce que cet entartage provoquerait s’il se produisait aujourd’hui : limogeage du préfet de toutes les régions limitrophes, exil du premier ministre, journée de deuil national, requiem en boucle sur les radios publiques…), qu’on me permette d’ajouter celui du grand Félix Leclerc (1950) et un documentaire de vingt-sept minutes où le « troubadour » nous reçoit chez lui, en 1958.



 

Enfin, je vous invite à un grand bonheur (de cinq minutes seulement) en chanson planétaire… Il vous suffit de cliquer ici et franchement vous ne le regretterez pas. CQTC.

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 09:58
Youpi ! Vive Chorus ! Hier, l’événement n’était pas le squatt ordinaire de la télé par Sarkoblabla, mais la mise en ligne du nouveau site de la Revue Chorus, les cahiers de la chanson où j’ai le plaisir autant que l’honneur d’écrire.

Là, je suis un peu comme le papa qui passe le relais à son fiston. Sans être véritablement webmaster, j’avais en effet lancé ce site le 4 octobre 1996, à l’heure où il en existait peu du genre et je l’ai géré de A à Z pendant douze ans en m’efforçant de le faire évoluer. Il a constitué un outil essentiel de lutte et de survie pour Chorus lors des graves menaces de l’automne 2007. Aujourd’hui, on peut toujours accéder à ses quelque 2 500 pages (du n° 17 au n° 65), mais un nouveau site a pris désormais la main, cohérent avec l'évolution graphique de la revue.


D’une esthétique beaucoup plus « actuelle », il permet d’accéder comme auparavant d’un simple clic à de nombreux extraits de rubriques (édito, dossiers, reportages, disques, portraits, rencontres…), d’écouter/découvrir des chansons, de voir des vidéos, mais il se révèle plus ergonomique et interactif : forum de discussion, « Boutique Chorus » (la revue et les livres des éditons Fayard-Chorus), fil permanent de « Dépêches de la chanson » avec l’AFP, « Enquête lecteurs », blogs et les conférences-chanson de la rédaction… Tout n’est pas encore fonctionnel, mais comme on dit, la terre ne s’est pas faite en un jour et les passionnés de chansons devraient en devenir très vite accros, notamment de son forum, qui rappellera peut-être à certains une fameuse « liste de discussion » un brin éruptive du début des années 2000. CQTC.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 10:01
Sourd comme impôt, not’ bon Président estime l’inquiétude des Français « légitime »,  mais reste droit dans ses bottes malgré la grève historique d’hier et veut poursuivre ses « réformes ». La réflexion d’Alphonse Allais lui colle à merveille et la chanson de François Hadji-Lazaro garde toute son actualité.


Dans Le Captain Cap (Première partie), l’humoriste Alphonse Allais (1854-1905) écrit cette savoureuse pensée anti-sarko avant l’heure, à propos de ceux qui voudraient que ces miteux de croquants fassent toujours plus avec encore moins : « Avant d’éblouir le peuple en lui promettant de l’eau chaude, il faut donc lui fournir des récipients pour la recueillir. »


De son côté, dans son album Aigre-doux de 2006, François Hadji-Lazaro (l’homme des Garçons Bouchers, de Pigalle et du défunt label Boucherie Productions) chantait un édifiant Quarantième jour de grève. CQTC.


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